Artwork Zelda

35 ans de The Legend of Zelda

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Bonus

  • Zelda Game & Watch (1991, Game & Watch)
  • The Legend of Zelda (1992, Barcode Battler II)
  • Zelda: The Wand of Gamelon (1993, CD-i)
  • Link: The Face of Evil (1993, CD-i)
  • Zelda’s Adventure (1995, CD-i)
  • BS The Legend of Zelda (1995, SNES via Satellaview)
  • Super Smash Bros. (1999, N64)
  • Soul Calibur II (2003, GameCube)
  • Link’s Crossbow Training (2007, Wii)
  • Tout nouveau tout beau Tingle voit la vie en rose à Rubis Land (2007, DS)
  • The Legend of Zelda Battle Quest via Nintendo Land (2012, Wii U)
  • Hyrule Warrior (2014, Wii U, 3DS & Switch)
  • Mario Kart 8 (2014, Wii U & Switch)
  • My Nintendo Picross The Legend of Zelda Twilight Princess (2016, 3DS)
  • Cadence of Hyrule – Crypt of the NecroDancer ft. The Legend of Zelda (2019, Switch)
  • Hyrule Warrior L’ère du fléau (2020, Switch)
  • Game & Watch Zelda (2021)

La licence The Legend of Zelda apparaîtra rapidement ailleurs que ces jeux principaux. Dès 1991, la licence s’exporte vers le support des Game & Watch, console avec écran LCD. Simplement intitulé Zelda, ce jeu propose la même quête que les premiers jeux, délivrer la princesse Zelda en triomphant des huit donjons. Malgré les limitations, Zelda G&W repousse le genre avec des écrans optimisés, celui du bas pour l’action et celui du haut pour voir votre progression, le jeu possède même la sauvegarde. Une version 2021 de la Game & Watch sort avec Zelda 1, Zelda II et Link’s Awakening à l’occasion des 35 ans de la licence.

En 1992, la licence s’offre un nouveau format avec le support du Barcode Battler II. Cette console portable est un lecteur de code barre, les combats se fessant via des points sur un petit écrans LCD. L’ensemble des codes était compatible et plusieurs licences sont déjà arrivées lorsque Nintendo donne son accord pour un partenariat. Au total, ce sont 18 cartes issues de A Link to the Past qui arriveront dont une Link chevalier et un Link magicien.

La Triforce de la “honte”

En 1993 et 95, sort la très fameuse Triforce de la honte, les trois jeux développés par une branche de Philips pour la console de Philips, la CD-i. L’histoire remonte au début des années 90 lorsque Nintendo cherche à intégrer un accessoire lisant les CD à la Super Nintendo, la société se tourne vers Sony, mais les désaccords sur les termes déplaisent à Nintendo qui abandonne brutalement Sony.

Sony ira néanmoins faire sa console, la PlayStation, tandis que Nintendo se tourne vers Philips. Si finalement aucun accessoire arrive pour la Super Nintendo, le contrat signé donne les droits à Philips de développer des jeux Zelda et Mario. Dans une interview, le directeur des deux premiers jeux sortis en 93 indique que le développement a été guidé de plusieurs manière. La première est économique, Philips voyait le style de Zelda II plus récent et moins old-school que le premier opus, d’où cette vue de côté en plus de mettre en avant les capacités de la console.

Une console qui est très limitée techniquement, et clairement pas axée sur le jeu vidéo, à tel point que le budget est aussi ridicule, seulement 1.2 millions de dollars pour les deux titres, sachant que ce budget prend en compte les salaires et les équipements. Résultat, malgré les efforts pour développer des jeux corrects, avec ces conditions c’est presque impossible. Les deux jeux en vue de côté souffrent de nombreux soucis mais sont loin les pires jeux. Ils sont même salués avec des notes correctes, et leurs cinématiques totalement doublées en plusieurs langues, bien moquées aujourd’hui, ont été salué car c’était rare à l’époque.

Pour Zelda’s Adventure, c’est tout autre chose, le jeu n’est pas fini selon le directeur des deux premiers jeux qui n’a pas travaillé sur celui-là. Là aussi le budget est réduit au minimum et le projet est trop ambitieux. Réaliser des décors numérisé à partir de photo, photo qu’ils n’ont pas, devant prendre les photos eux-mêmes, l’équipe devra elle-même se mettre en scène pour les cinématiques en FMV (avec de vrai acteur). De très nombreux problèmes liés au jeu qui est lui, réellement un très mauvais jeu.

Des expériences différentes

Milieu des années 90, Nintendo lance le Satellaview uniquement au Japon, un accessoire à la Super Nintendo qui lui permet d’accéder à un réseau de satellites. De par cet accessoire, Nintendo propose un remake de The Legend of Zelda en téléchargement en quatre épisodes ainsi que A Link to the Past. Fait insolite, à des heures précises, des doubleurs racontaient une histoire romancée pour guider les joueurs à travers leurs aventures. Aujourd’hui ces jeux ont réussi a être récupéré pour être rendu jouable via émulateur.

Avec la sortie de Twilight Princess en 2006, Nintendo donne l’année suivant un jeu en vue à la première personne, comme l’était prévu à la base Ocarina of Time. Ce jeu, Link’s Crossbow Training donne une simple expérience pour tous au tir à l’arbalète avec un système de combat avec l’aide du Wii Zapper, accessoire à la Wiimote en forme de pistolet. Le jeu sera mal vu par une partie de la communauté en étant trop peu sérieux pour le prestige de la licence, malgré ses bonnes qualités.

Tingle, personnage détesté en occident, aimé au Japon, aura droit à plusieurs titres spin-off. Notamment Tingle à Rubis Land, où l’histoire se concentre sur Tingle, qui tente de récolter le maximum de rubis afin de faire grandir la tour donnant accès au monde idéal de Rubis Land. Pour cela, il achète et revend des objets, en plus de réaliser des missions pour des personnages secondaires tout en négociant. Il combat ses ennemis à l’aide des Compagnons, et parvient à vaincre les boss de chaque donjon pour récupérer leur trésor. Cependant, il apprend que Rubis Land est un univers horrible et réussit à venir à bout de Pépé Rubis, véritable antagoniste du jeu, qui l’a lancé dans cette aventure en le trompant.

En 2012, lors du lancement de la Nintendo Wii U, Nintendo lance Nintendo Land un party game à la Wii Party ou Mario Party avec les Mii. Mais dans ce jeu, plusieurs modes sont disponibles qui font références à des licences comme F-Zero, Mario, Animal Crossing, Star Fox et The Legend of Zelda. Battle Quest est un simple scoller dans divers niveaux où le possesseur du Gamepad est un archer à l’arrière tandis que les trois autres joueurs sont des épéistes à la Wiimotion plus.

En 2014 et pour la première fois, Nintendo laisse la licence aux mains d’autres studios pour un Zelda d’un nouveau genre. Avec Tecmo-Koei, la licence va découvrir un nouveau genre, les MUSO, une sorte de beat-them-all avec des centaines d’ennemis en horde. C’est une spécialité du studio et va utiliser les 25 ans de la licence pour créer une aventure non canon aux jeux principaux. Cette histoire pose le prétexte de réunir un grand nombre de personnages issus de l’univers Zelda, des personnages venus d’Ocarina of Time, Wind Waker, Skyward Sword ou encore Twilight Princess.

Ce jeu est un best-of de la série, on y retrouve des objets, des maps ou encore des musiques et des événements. Le jeu sera assez bien accueilli par la critique, mais du fait du genre très niche des MUSO, le jeu ne trouvera pas un public large malgré l’utilisation de la licence Zelda. Une version Legend avec quelques ajouts de personnages arrive sur 3DS deux ans après et une version définitive avec l’ensemble des DLC arrivera sur Switch en 2018.

Lors des 30 ans de la série Zelda, Nintendo offre pour 1000 points platine le jeu The Legend of Zelda Twilight Princess Picross. Les jeux Picross sont des puzzles game célèbres au Japon qui se sont externalisés via leurs adaptations console. Le but est simple recréer un dessin à partir de données chiffrées pour les lignes et colonnes qui indiquent quels carrés remplir et ceux à ne pas remplir.

Etendre un lore qui a plu

Trois ans après The Legend of Zelda Breath of the Wild et un an après avoir annoncé sa suite, Nintendo annonce par surprise le jeu Zelda de l’année 2020. Celui-ci ne sera pas un The Legend of Zelda, mais un spin-off issu de la série des Dynasty Warrior de Tecmo-Koei. Ce nouveau MUSO est dans le même style que le premier Hyrule Warrior mais uniquement centré sur BotW.

Les MUSO sont un genre au gameplay simple et très répétitif, cependant Tecmo-Koei avec la supervision de l’équipe Zelda reprend la plupart des mécaniques de Zelda Breath of the Wild, excepté l’exploration, même si des tentatives sont faites. On y retrouve la paravoile, les pouvoirs de la tablette sheikah, les baguettes, les monstres, la direction artistique, les musiques ou encore les personnages. Comme le premier Hyrule Warrior, cet Hyrule Warrior l’ère du fléau est un best-of de The Legend of Zelda Breath of the Wild pour ceux qui ont apprécié le titre. 

Si jusqu’à la sortie du jeu, la question de sa canonisation est posée, finalement l’histoire ne sera pas canon avec BotW mais la reprend pour un nouveau scénario. Un scénario heureux malgré la connaissance de la période choisie par rapport à l’histoire de Breath of the Wild. Ce MUSO entre parfaitement dans l’ère nouveau du Zelda, il sera d’ailleurs bien reçu par la critique malgré ses défauts techniques. Et comme Breath of the Wild a explosé les scores de ventes de la licence, ce Hyrule Warrior va en un mois et demi battre les records de l’ensemble des MUSO de Tecmo-Koei avec plus de 4 millions de copies expédiées fin 2021.

Link rejoint le combat, les circuits et le rythme

La licence fera également des apparitions ailleurs dans d’autres licences. On pense à Super Smash Bros. dès le premier opus en 1999 avec la présence de Link d’Ocarina of Time. Dans les épisodes suivants Zelda, Sheik, Ganondorf arriveront et chacun des personnages changera d’apparence pour prendre celui du jeu le plus récent. Dans le dernier opus, l’ensemble des versions de Link (adulte, enfant et cartoon) seront présent tout comme Zelda, Sheik et Ganondorf en plus d’autres éléments qui serviront de stages, trophées aide et objets. Link fera également une apparition dans Soul Calibur et sa version GameCube. Il apparaîtra également en DLC dans Mario Kart 8 avec un circuit, et dans le portage Switch du jeu, sa moto, le destrier de légende 0.1, sera disponible.

Petite surprise de 2019, et chose inédite, Nintendo donne l’accès de la licence The Legend of Zelda à un studio indépendant. Brace Yourself Games lance Cadence of Hyrule, Crypt of the NecroDancer featuring The Legend of Zelda. Un rogue-like, genre de jeu procédurale pour les donjons qui change à chaque mort.

Mais la particularité de Crypt of the NecroDancer et de jouer sur la musique et le rythme. Cadence of Hyrule ne changera rien, Cadence personnage principale arrive après sa première aventure en Hyrule et découvrir une nouvelle menace et s’alliera donc avec Link et Zelda pour récupérer des instruments dans des donjons, des donjons qui reprennent l’esthétique des Zelda 2D avec des énigmes. Bien évidemment, la musique étant au centre du gameplay, les développeurs se sont fait plaisir avec les titres de The Legend of Zelda remixés. Le jeu sera très bien accueilli et mis à jour via des contenus payants.


Sources :

Sources littéraires :

Sources internet :

  • The Legend of Zelda, meilleure porte d’entrée sur le monde du jeu vidéo, Jeuxvideo.com
  • Iwata Ask, 1er Bonus, Documents d’archives 1985, The Legend of Zelda Spirit Tracks, Nintendo
  • Hyrule Times Vol.10: The Legend of Zelda A Link to the Past, IGN
  • Iwata Ask, Le jeu qui a bouleversé des destinées, The Legend of Zelda Ocarina of Time 3D, Nintendo
  • Iwata Ask, Pas de répit après Super Mario Bros., New Super Mario Bros. Wii, Nintendo
  • Sensei Speaks: Shigeru Miyamoto Interview, IGN
  • Best Video Games of All-Time, Metacritic
  • Test de The Legend of Zelda Ocarina of Time, Jeuxvideo.com
  • Test de The Legend of Zelda Majora’s Mask, Jeuxvideo.com
  • Iwata Ask, La genèse de Link Cartoon, The Legend of Zelda The Wind Waker HD, Nintendo
  • Test de The Legend of Zelda The Wind Waker, Jeuxvideo.com
  • The Legend of Zelda: Twilight Princess Review, IGN
  • Iwata Ask, Au départ, c’était un carré qui bougeait, New Super Mario Bros. Wii Vol. 2, Nintendo
  • Iwata Ask, Des débuts mouvementés, The Legend of Zelda Skyward Sword, Nintendo
  • The Legend of Zelda: Phantom Hourglass Review, Nintendo Life
  • Iwata Ask, On pensait avoir tout donné, The Legend of Zelda Spirit Tracks, Nintendo
  • Review The Legend of Zelda: Spirit Tracks, Game Informer
  • Tecmo-Koei: Le bénéfice grimpe encore, Gamekult
  • Iwata Ask, On dirait un concept vieux d’une vingtaine d’années, The Legend of Zelda A Link Between World, Nintendo
  • 効果音ができるまで。(Jusqu’à ce que vous puissiez faire des effets sonores), Nintendo
  • Test de The Legend of Zelda Breath of the Wild, Jeuxvideo.com
  • Review The Legend of Zelda Breath of the Wild, Polygon
  • The Legend of Zelda Breath of the Wild Review, GameSpot
  • Hyrule Warriors: Age of Calamity has shipped over 3.5 million copies, most for any single Warriors game ever, Nintendo Everything
  • Zelda Breath of the Wild : la suite sans rapport avec Majora’s Mask – E3 2019, IGN
  • Focus Nintendo, Ludostrie (payant)

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