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35 ans de The Legend of Zelda

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L’ère de la 3D (1998-2000)

  • The Legend of Zelda : Ocarina of Time (1998, N64)
  • The Legend of Zelda : Majora’s Mask (2000, N64)

Dix ans sont passés, mais comme il y a dix ans l’histoire sera de nouveau écrite. Milieu des années 90, Nintendo et Shigeru Miyamoto lance le projet d’un jeu Super Mario et d’un The Legend of Zelda en 3D en même temps pour sortir sur la prochaine console de Nintendo, la futur Nintendo 64. Les liens entre les deux jeux vont se faire, les têtes pensantes passent d’un projet à l’autre et des idées abandonnées pour l’un sont utilisées pour l’autre. A tel point qu’il était envisagé que Link se déplace de monde en monde à la manière de Mario dans Super Mario 64.

Mais progressivement, The Legend of Zelda va se démarquer du jeu du plombier, il va apporter ses propres innovations, un contrôle à la visée via une fée guide qui prendra le nom de Navi ou encore une gestion de la caméra automatique pour mettre en avant l’environnement et le monde où évolue le joueur. Le plus gros ajout, tardif et l’élément central du jeu, le voyage dans le temps d’un Link enfant à un Link adulte. Son scénario mais également son lore marquera également à jamais la licence, avec sa chronologie, de nombreux objets iconiques comme le bouclier Hylien ou encore avec des personnages majeurs, dont Ganondorf ou encore Impa.

The Legend of Zelda Ocarina of Time arrivera en 1998 et sera un succès immédiat, la presse salue le jeu et sa qualité dans tous les domaines à un niveau jamais vu. De nombreuses notes maximales lui sont attribuées parfois les premières pour certains médias. Sur Metacritics, le site le plus connu dans le regroupement de notes, il possède la note de 99/100 et reste le mieux noté aujourd’hui, 25 ans plus tard. Le jeu marque des millions de joueurs à travers le monde pendant des années, créant par la même occasion une communauté importante autour de la licence. Il est encore aujourd’hui l’un des jeux les plus populaire parmi les jeux de cette époque, notamment dans la communauté speedrun.

Né d’un désaccord

Un autre jeu ayant une importance majeure dans l’histoire de la saga est né d’un désaccord entre le grand et célèbre Shigeru Miyamoto et un simple directeur de projet soutenu par d’autres. Majora’s Mask s’impose et avec lui le producteur de la série Zelda depuis sa sortie, Eiji Aonuma. Miyamoto voulait refaire Ocarina of Time avec plus de donjon, mais Eiji Aonuma directeur des donjons ne voulait pas revenir sur Ocarina of Time. Il va ainsi prendre la tête d’un projet pour relever le défi de Miyamoto qui lui demande un jeu en un an contre trois pour Ocarina of Time. Majora’s Mask reprendra tout d’Ocarina, mais l’équipe ajoutera l’élément qui fera la différence, les masques et le temps limité qui donnera toute son ambiance au titre.

Reprenant le concept de monde parallèle, il fait écho à Link’s Awakening avec la non présence de Zelda ou de Ganondorf, mais en introduit de nouveau, comme Tingle et raconte des histoires prenantes dans des scénarios secondaires. L’effet se fera ressentir fin 2000 à la sortie, avec une ambiance si particulière, sombre et mature. La presse l’accueillera tout aussi bien que son prédécesseur, tout aussi salué sur tous les points. Majora’s Mask marquera certains joueurs, tandis que d’autres seront plus réticents à l’ambiance unique dans la série ou au gameplay du jeu.  

Ces deux jeux ont posé les bases des Zelda en 3D, et également confirmé la formule Zelda qui sera adoptée par l’ensemble des jeux suivants, seuls des éléments de gameplay particuliers viendront apporter leur originalité aux différents opus.

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