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35 ans de The Legend of Zelda

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Une saga qui se cherche (1988-1993)

  • Zelda II : Adventure of Link (1988, NES)
  • The Legend of Zelda : A Link to the Past (1991, SNES)
  • The Legend of Zelda : Link’s Awakening (1993, Game Boy)

Le second opus de la série est radicalement différent du premier, l’équipe n’est pas la même. Seul Miyamoto reste, c’est d’ailleurs lui qui est à l’initiative de la nouvelle vue de côté pour se différencier du premier opus et pas reproduire effet Super Mario Bros. 2 au Japon. Le jeu s’inspire de Dragon Quest qui explose au Japon durant la même période. Zelda II y reprendra la magie, les points de caractéristiques à la manière d’un RPG et un nouveau système de combat avec un jeu d’attaque/défense et un coup aérien.

Le jeu est radicalement différent jusqu’à son nom, seul jeu Zelda canon à ne pas avoir The Legend of dans son titre. Malgré ces différences majeures, le jeu sera un succès avec plus de 4.4 millions de ventes sur NES. Néanmoins pour la communauté, Zelda II reste un jeu à part de par son gameplay et de sa difficulté.

Retour sur la formule originale

Le troisième opus est lancé dès le lancement de Zelda II : Adventure of Link. Cette fois l’équipe originale revient et la formule du premier opus est repris pour l’améliorer. Zelda II laissera toutefois quelques traces avec la magie présente d’une nouvelle façon. Le jeu est ambitieux avec du budget, et avec le projet d’intégration de trois mondes différents, cependant le projet est abandonné pour en laisser deux, mais nécessite à Nintendo de devoir utiliser une cartouche d’un mégaoctet contre 512 kilooctets pour les autres.

Bien évidemment le jeu exploite le nouveau mode7, les graphismes 16bits de la Super Nintendo avec de nombreux petits détails, des effets de couches ou encore la gamme de 256 couleurs. Koji Kondo toujours à la composition, est lui aussi ambitieux et compose pour 1 mégabits de titres soit 1/8 de la mémoire disponible. Cependant, grâce à une méthode de compression efficace, l’ensemble du jeu et des musiques ont pu être intégrés.

Link voyage

En 1993, pour la première fois une aventure de Link tient dans sa poche, enfin presque avec le premier jeu sur Game Boy. Cette aventure portable est tout aussi à part avec son scénario, en tant que quatrième épisode de la série, il inaugure les voyages dans d’autres monde. Cet épisode, Link est en voyage mais échoue après une tempête sur une île et rencontre de nouveaux personnages comme Marine. Il découvrira qu’il est dans un rêve et il devra en sortir pour poursuivre son voyage en faisant disparaître l’ensemble de l’île et ceux qui y habitent.

Si Link’s Awakening est très fortement inspiré de son prédécesseur, le jeu ne peut utiliser que les quelques boutons de la Game Boy. Les deux boutons d’action (A et B) et les boutons Start et Select. Le jeu comporte de courtes séquences cinématiques. Le joueur dispose également d’une carte du monde se révélant au fur et à mesure que le personnage la parcourt. La disposition des salles de chaque donjon, comme dans le premier jeu de la série The Legend of Zelda, représente une forme particulière, par exemple un masque. Le jeu connaîtra un remake sur Nintendo Switch en 2019 qui replongea et fera découvrir cette aventure atypique à des millions de personnes.

Et c’est sur la base des deux précédents jeux que la série va se construire, avec la même formule qui sera simplement constamment améliorée, intégrée à un type de gameplay particulier lié à une machine et/ou un opus particulier. Une recette d’exploration, de donjon avec un objet qui y est lié et son boss, jusqu’au boss final utilisant ce qu’a appris le joueur durant son aventure. 

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