Reggie ne voulait pas de la Game Boy Micro

Bien qu’il soit partie de Nintendo of America il y a maintenant trois ans, Reggie Fils-Aimé reste une figure importante dans le secteur du jeux vidéo. Et il a récemment sortie un livre sur sa vie, nommé Disrupting the Game, From the Bronx to the Top of Nintendo. Ainsi on apprend beaucoup de chose sur les événements passé de Nintendo.

Reggie ne voyait pas l’intérêt de la Game Boy Micro

La Game Boy Micro est la toute dernière Game Boy Advance à avoir été lancé. Celle-ci a été lancé en fin 2005 à un petit prix. Mais en face, sortie un an plus tôt il y avait la Nintendo DS qui fessait tout en mieux et même plus. Car la Game Boy Micro n’avait plus la rétrocompatibilité des jeux Game Boy contrairement aux premières DS. Un appareil qui n’a donc que très peu fonctionné commercialement et qui est donc très rare aujourd’hui.

Et dans son livre, Reggie Fils-Aimé parle de se lancement et de son non intérêt pour cette console. Il était tout juste dans l’entreprise quand cela est arrivé, c’est grâce à la DS qu’on la connu publiquement. Mais c’était à lui de faire vendre cette console au public américain alors que la DS est déjà là.

Mais il explique qu’elle a été lancé en Amérique du Nord directement par le sommet de Nintendo au Japon. NoA n’avait pas d’entrée à ce moment pour venir conseillé le Japon sur ce qu’il fallait faire ou pas. Néanmoins, il explique que cela a servit, car cela lui a montré qu’il avait des murs entre le siège japonais et les sièges régional/national de Nintendo.

De mon point de vue, le concept de Game Boy Micro était un échec. Le matériel était exceptionnellement petit, non seulement les boutons de commande étaient difficiles à manipuler pour tout adulte de taille raisonnable, mais l’écran était également minuscule. Cela allait à l’encontre des tendances actuelles de l’électronique grand public consistant à agrandir les écrans.

Mais le développement de ce matériel avait continué, et maintenant nous étions obligés de lancer le système. « Nous aurions dû en parler il y a longtemps », ai-je dit à Don James et Mike Fukuda [autres dirigeants de la NoA]. « Nous aurions tous dû convenir que ce produit serait une distraction pour nous sur notre marché et donc de ne pas l’introduire ici, soit faire terminer le projet à l’échelle mondiale. En travaillant ensemble, nous aurions pu avoir un résultat différent ».

Mon propos n’était pas de les réprimander, à l’époque, nous étions pairs. C’était pour identifier que nous fonctionnions en silos et cela nous rendait inefficaces dans la gestion des projets venant de NCL [Japon].

Reggie Fils-Aimé dans son livre 

C’est après cette épisode que Reggie à progressivement créer un contact directement avec le Japon. Contact qui servira à plusieurs reprises à la suite de cet événement. Et cela est bien raconté dans son livre. Livre que vous pouvez acheté sur plusieurs plate-forme quelques semaines. Il fait 224 pages, mais attention aucune traduction en français actuellement, et vous pouvez toujours en anglais avoir la version audio lu par lui-même.